« Dans 3 mois, vous êtes virés » ou comment ne pas systématiquement recourir à la compétition pour trouver un second souffle ?
Tout le monde s’accorde pour dire (surtout les agences), que la relation agence-annonceur se construit dans la durée. Plus on se connaît, plus on s’apprécie, plus on est à même d’anticiper les besoins de son client et de l’aider dans la construction de son succès.
Il existe pourtant un moment où cette relation se détériore, pour des raisons qui sont le plus souvent liées à des problèmes de relations humaines. On ne s’aime plus, on se lasse, on se connaît trop, on ne se supporte plus. Cette dégradation entraine d’ailleurs une perte de confiance généralisée : l’annonceur n’a plus confiance dans son agence, et l’agence n’a plus confiance en elle. Un cercle vicieux fait de souffrances qui aboutit le plus souvent à une compétition.
Et la connaissance acquise à travers la relation qui s’est tissé tout au long de ces années de collaboration disparaît lorsque l’annonceur choisit une nouvelle agence. L’herbe est plus verte ailleurs...
Alors on s’est dit une chose. Faut-il systématiquement que cette relation bancale aboutisse à une compétition ? Ne pourrait-on pas essayer de se rabibocher ? Ne serait-il pas plus constructif de comprendre les raisons de ce désamour ? Et d’envisager de repartir sur des bases nouvelles, un nouveau brief, une nouvelle équipe ?. Pour 3 mois. Le temps d’un préavis. Le temps de retrouver une confiance partagée, seul moteur de l’efficacité et de l’envie de se transcender.