Comment les agences se sont tirées une balle dans le pied ?
« Balayer devant sa porte » se concrétise par une série de posts qui nous a été suggérée par le patron d’un agence indépendante membre du collectif. Améliorer la relation agence annonceur, c’est aussi faire amende honorable et regarder la réalité en face.
Nous nous souvenons (pour les plus vieux) de l’époque bénie où ce métier faisait encore forte impression dans les diners en ville.
Nous nous souvenons (encore pour les plus vieux) de la joie de trouver un premier boulot dans la pub quand nous ne sortions ni d’HEC, ni de Science Po, ni du CELSA.
Nous nous souvenons (toujours pour les plus vieux) de la capacité de ce métier à donner sa chance à des personnalités plus qu’à des profils, surtout pour les créatifs.
Nous nous souvenons, et c’est pour toutes les générations, du comportement parfois inacceptable de certaines personnes dans certaines agences, comportement qui a donné naissance à BTA.
On peut toujours débattre de la façon de faire de BTA, mais les comportements humains qui se sont épanouis dans le secteur sont aujourd’hui difficile à admettre pour la jeune génération.
Ce qui rend le métier de moins en moins attractif face à l’offre des start-up et autres GAFAM, ce sont bien les lacunes chroniques de services RH inexistants qui ne se sont jamais préoccupés des gens.
Pas de quoi être respecté par les annonceurs.